Anthony Marcon
Métier :
Je suis menuisier.
As-tu toujours été dans le milieu du bois ?
Non ! J’ai fait des études de génie civil. Puis j’ai travaillé en tant que cordiste environ 2 ans, et après j’ai voyagé au Canada. J’ai découvert l’univers du bois en travaillant pour une entreprise de construction de cabanes dans les arbres au Québec. En rentrant en France, j’ai eu envie de me mettre au bois.
Quelle est ta formation ?
CAP menuisier fabricant à la Fédération des compagnons à Echirolles.
Qu’est-ce qui te stimule dans cette aventure ?
L’équipe est très stimulante. Quand les anciens sont partis à la retraite, il a fallu décider de ce qu’on avait envie de faire. Je ne me serais jamais lancé seul, c’était un peu prématuré. Sentir que j’étais entouré de gens qui partagent la même vision du travail m’a permis de m’impliquer. A plusieurs, nous avions clairement la force de continuer ce que faisaient nos prédécesseurs. Notamment de garder cette approche artisanale et traditionnelle, tout en se modernisant. Il ne reste pas beaucoup d’ateliers comme le nôtre et on avait envie de perpétuer ça.
Qu’est-ce qui te permet de t’épanouir dans ton travail ?
Le fait que ce soit un métier vraiment complet. En tant qu’associés, on a les projets du début à la fin et c’est vraiment intéressant. Partir de la base, créer et voir le résultat final rend le métier passionnant. Nous avons une façon de nous organiser où chacun devient autonome sur ces projets. On attache de l’importance à l’autonomisation de l’équipe, cela va de pair avec la responsabilité de chacun. Nous avons cette idée de l’épanouissement : ne pas faire de tâches répétitives. On est dans un métier où chaque pièce est unique et nécessite de recréer tout le temps.
Pourquoi as-tu rejoint ce projet ?
Pour le côté humain, on sentait qu’on avait une grande chance d’être ici et d’avoir intégré l’atelier. J’ai choisi ce projet pour l’aspect bois massif, traditionnel et artisanal.
Qu’est-ce qui te nourrit en dehors de ton métier ?
Ma famille me nourrit beaucoup, mes enfants et ma compagne. J’aime vraiment être dehors et faire de l’escalade.
Quelle est selon toi la valeur forte de ta SCOP ?
Le souci du travail bien fait.
Qu’est-ce que tu siffles ou chantes à l’atelier ?
Je chante et je siffle oui, tout et n’importe quoi ! Ca va de la Lambada au Boléro en passant par Céline Dion !